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O.S.F. (Oreilles Sans Frontières)

11 avril 2008

Vic Godard & Subway sect : "What's the matter boy ?"

419MSY0F0FLParlons aujourd’hui d’un de mes chocs de ce début d’année : Vic Godard. Avant janvier 2008, je ne connaissais M. Godard qu’à travers la chanson Ambition que j’avais écoutée dans le coffret (que je conseille également) 25 years of Rough Trade paru pour l’anniversaire du célèbre disquaire londonien. Puis j’avais trouvé la trace de ce Vic dans une compilation intitulée Lounge strory 3, qui regroupait des artistes du début des années 80 sortis de la new wave pour s’essayer au mambo, à la bossa et au style « swing », une espèce de ligne claire musicale (back to the 50’s and to the pantalons à pinces), illustrée d’ailleurs par Floc’h. Et je retrouvais mon Vic  Godard crooner alors que je ne le connaissais que braillard. Il y avait de quoi aiguiser ma curiosité...
Voilà t’y pas que je tombe un peu plus tard sur cet album What’s the matter boy ?. Je l’achète (oui c’est fou, mais il m’arrive d’acheter des disques), l’écoute, et découvre le chainon manquant entre Ambition et Carribean blue. Voilà un album extraordainaire d’un homme qui quitte le punk pour un style plus sophistiqué, à base de rock fifties (dont l’archétype est out of touch), avec guitare accoustique, et piano, voire orchestre pour le magnifique premier morceau liminaire  Stop that girl. Une musique plus mélodieuse, mais chantée et défendue d’une manière encore très punk, avec une voix qui a du mal a rester droite, mais donne à ce disque une énergie extraordinaire. Voilà un disque où le chanteur croit en ce qu’il chante, en ses morceaux et réussi à vous transmettre cette foi. C’est la grande force de ce disque, il vous convertit.

Universal/Polygram

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7 avril 2008

Carlos Franzetti : Grafitti

4410341Attention, voilà du jazz léger, très léger. Mettez le CD en route, et tout de suite, tout va mieux, on flotte dans le soleil et l’insouciance. Enregistrés en 1977, c’est morceaux sont des archétypes de ce que l’on appelle le « jazz fusion » (bouh ! le gros mot !), dans ce cas-ci, fusion avec du funk et de fortes couleurs latino-brésiliennes (Carlos Franzetti est argentin). Personnellement je retrouve tout ce que j’aime dans ce style musical : le rythme, le son des années 70 (aaaahhhh le fender rhodes, la flûte), et le soleil et la joie de vivre, et ce coté un peu « toc – lounge » qui fait ma joie. Franchement pourquoi s’en priver ?


Sonorama records

7 avril 2008

Dona Dumitru Siminica : Sounds from a bygone age

atr1106Dona Dumitru Siminica est un chanteur roumain et ces enregistrements datent du début des années 60. Musicalement on navigue entre le roumain et le tzigane, et les paroles tournent autour de l’amour, la tristesse, la vie quoi. Cela donne une espèce de blues extrêmement évocateur (pas besoin de comprendre le roumain pour se rendre compte que çà rigole pas tous les jours). Mais ce qui marque surtout, c’est la voix de Dona Dumitru Siminica, « une voix de falsettiste » selon la pochette du CD. Si je devais la définir de manière capillotractée, je dirais que c’est la voix de Robert Wyatt  avec plus de pathos (bon, à peu près...). En tout cas c’est une voix fascinante qui vous séduit, vous fais ressentir de l’émotion, et même si on n’y connaît rien en musique roumaine (ce qui est mon cas), on est quand même captivé, et depuis six mois que j’ai découvert ce disque, je l’écoute régulièrement avec plaisir. N’hésitez pas, un peu de supplément d’âme de temps en temps ne peut pas faire de mal.

Asphalt Tango records (distribué par Abeille musique)

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O.S.F. (Oreilles Sans Frontières)
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